Jeux « AAA » Vs nouvelle vague « indé »

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Jeux AAA  Vs  Nouvelle vague « indé »

Entre produit et (ou) créativité :
C’est en m’apercevant sur nombre de forums et réseaux sociaux la tendance à une fracture visible chez les joueurs de jeu vidéo.
Étonnement quelque chose d’assez nouveau calqué sur nos comportements sociaux (hors cadre de celui-ci) et en train de naître.

Nous connaissons les grandes gloires du jeu vidéo que ce soit en matière de constructeurs ou d’éditeurs, avec bien sur la cohorte de jeu qui s’en suit.

Le jeu classé AAA c’est celui qui a demandé beaucoup de moyens de production et des équipes importantes de développement.
Un peu comme dans un « blockbuster » du cinéma Hollywoodien ou les moyens sont considérable.

Pour beaucoup d’entre nous nous connaissons les succès du jeu « indé » comme « Minecraft », « Super Meat Boy », Fez, Limbo, et pas mal d’autres jeux très novateurs dans leur gameplay.

Le jeu indépendant dit « indé » dans le jargon des passionnés est lui un soft qui a été développé par un studio de quelque personne qui n’est pas rattaché à un éditeurs, voir un investisseurs provenant du milieu des banques.
Il est souvent « aidé » par des fonds personnel ou privé issu du financement participatif dans beaucoup de cas.

Deux aspects bien diffèrent qui semble de plus en plus en confrontation dans la perception de bon nombre de « gamers ».
Il y une position dominante en terme de marketing pour les « AAA » et bien souvent on retrouve de nombreuse suite dans les thème de jeu proposé.
Que ce soit Call of duty, FIFA, en passant par Assassin Creed , GTA et bien d’autre.

Et c’est la que le débat commence, les reproches chez les plus «indés » des « gamers » sont basé sur le refus d’une industrie globale et sur l’aspect plus créatif de leur tendance.
Refus d’une mondialisation de cette industrie basée sur l’autel du Marketing sauvage qui d’ailleurs bien souvent n’aide pas obligatoirement les grands éditeurs, lorsque l’on revient sur la réalité d’un jeu « mal finis » (pour exemple le dernier Assassin Creed Unity).

Les autres eux reprochant le coté « intello » et « prise de tête » des « jeux indé » et pensent que d’ailleurs les utilisateurs de ces mêmes jeux sont des gens qui surf bien souvent sur un effet de mode type « contre-courant ».

On peu d’ailleurs dénoté effectivement un « coté bobo » par moment dans se domaine, tout comme on peu dénoté le manque de débat (et par moment de clairvoyance) chez « les aficionados » des jeux AAA.

Les Dérives du AAA :
On peu noté dans le « AAA » une dérive de ce classement,
Une dérive qui souvent résulte du « trop d’investissement » et du contrôle des actionnaires sur un jeu. Dans ce cas on peu se retrouvé avec un comportement chez le éditeurs qui semble souvent se reposé sur des acquis.
On le voit avec les grandes franchise, souvent critiqué, mais aussi souvent acheté.

On peu dénoncé une stratégie de « sur-marketing » comme le récent Assassin Creed Unity ou voir le jeu « Watchdogs » de chez Ubisoft.
Ubisoft qui « gonfle » bien souvent le phénomène ou emploi des méthodes pour le moins discutable en présentant des « avants-test » qui n’ont des fois rien à voir techniquement avec le produit fini.

C’est aussi un manque de créativité par moment, voir de temps (faire vite, Noël arrive !).
D’ailleurs la réplique est simple, « pourquoi faire plus originale, quand le produit se vend quand même ? ».
On parle presque alors de non créativité et nous ne sommes plus dans le contexte du jeu vidéo mais celui de « produit brut » mis en vente.
Voir un peu même pensé que cela deviens du « Kleenex numérique ».
On joue et on jette sans vraiment avoir vécu une expérience extraordinaire ou grisante.

Dans tous les cas la monnaie résonne dans le tiroir caisse de ces éditeurs qui cèdent bien trop souvent aux sirènes de la facilité et à la pression des actionnaires.
La créativité garante d’une liberté de faire :

Le contre pouvoir des studios (et d’une catégorie de joueurs) dit « indé » résulte d’un positionnement contre le marché globale.
Le refus catégorique de dépendre de conglomérats financier qui comptent plus qu’ils ne réfléchissent à l’univers d’un jeu.
Et c’est la que le vivier créatif naît, c’est-à-dire vers un positionnement ou tout est possible avec des moyens souvent dérisoires.
Les grand succès commerciaux comme Minecraft, Limbo, Braid et les autres prouvent que ces développeurs on choisis la passion, même si certains cèdent ensuite aux sirènes de l’argent facile.

On voit aussi que les grands constructeurs réfléchissent très vite, comme « ID Xbox » de Microsoft ou « PSN Network » de Sony qui offrent la possibilité aux « petits » de présenter des originalités.

Certes on peu dire que cette démarche de « libre expression » artistique est louable de la part des ces grand constructeurs.
Mais bien souvent ses pour mieux en extraire la substance créative, voir délogé certains du vivier.
La plateforme Steam a plus tendance à donner une chance de réussir à ces « indés » et de proposer « des perles » en terme de créativité et de gameplay.

La résultante de tous cela c’est qu’il existe réellement une dualité entre les passionnés, mais bien plus profonde qu’une simple guerre des machines.
Elle est systématique de nos sociétés actuelles et de la mondialisation, entre la facilité de l’argent roi, le positionnement de se loisirs et la liberté de créativité.

Bien sur les trois ne sont pas incompatible, Rockstars (GTA) le démontre réellement, mais ne tombe pas dans le piège de faire un jeu par année pour des raisons marketing.
Son éditeur investit des centaines de millions de dollars, mais pour un jeu qui met 3 à 5 ans à sortir. La qualité est en adéquation sur la durée de développement et cela est souvent gagnant.

Dans tous les cas gardons à l’esprit que la créativité est partout tant qu’elle n’est pas pervertie par la démesure que provoque l’argent.
En même temps sachons en tant que joueurs/consommateurs que les jeux vidéo ont besoin de « garde-fou », c’est-à-dire nous.

Sans cela nous risquerions de remplir la poubelle de « Kleenex »……
« L’ancien »

alyxlancien

"l'ancien". Ancien pour plus de 35 ans de passion vidéo ludique. Regard et analyse des contextes environnementaux lié au monde jeu vidéo. Joueurs, testeurs et chroniqueur indépendant. "Le jeu vidéo est art ludique, c'est une liberté totale de penser et de créativité qui mène à l’expansion de la libre expression artistique. Il n'engendre pas d'enfermement, mais une ouverture sur l'imaginaire collectif. En quelque sorte, c'est une porte vers notre propre liberté individuelle." A."l'ancien"

8 Comments

  1. J’ai acheté des jeux de moutons AAA (CODMW2,BF3,FIFA12,…) et je me suis ennuyé à mourir.
    J’ai acheté des jeux A (Stalker, Bioshock, Borderlands,…) et ma motivation a été boostée.
    J’ai acheté des Indies et je me suis aperçu que les mécaniques de jeux me renvoyaient des décennies en arrière, tout en restant funs !
    AAA sans moi !!!
    Par contre je déplore un peu que tout les créateurs de jeux (indés ou non) qui recycle le concept de jeux pixélisés en espérant mieux vendre leur produit.

  2. Bogman,

    C’est vrai que je n’ai pas soulevé la question sur le « Pixel art » mais plutôt insisté sur « l’effet de mode ». Quoique le « pixel art » fait parti de cette nouvelle tendance du JV à faire de « l’ ancien » sur des supports actuel.

  3. Eisen

    Selon moi le jeu vidéo est devenu un média de consommation, et non plus un média de passionné comme c’était le cas il y a quelques années. Le marché a explosé en terme de jeux produits par année, il y a combien de (dizaine de) jeux qui sorte par mois désormais ? Du coup les éditeurs comptent avant tout sur la rentabilité. Je les comprends, mais je n’adhère pas.

    Je ne suis pas l’actu des Assassin Creed Unity, Watch Dogs and co (d’ailleurs je ne suis plus l’actu de quasiment tout les AAA) donc je ne sais pas de quoi tu parles dans ton article, mais je comprend que les jeux ont été fini a la truelle, je suis dans le vrai ?

    Je n’achète pas mes jeux en fonctions de leurs catégories, AAA, Indès ou faux jeux Indés. La seule chose qui m’importe est qu’un concept me parle et que derrière il y a des idées qui m’intéresse. D’ailleurs j’achète beaucoup moins (pour ne pas dire énormément) de jeux qu’avant, simplement car il n’y a pas (plus) le p’tit truc en plus qui me pousserais a l’achat.

    Par exemple : Je ne connais pas les tests et avis des joueurs sur Far Cry 4 (et d’ailleurs je n’ai pas envie de les connaitre), j’ai très très peu suivi l’actu du jeu simplement car il m’a emballer très rapidement. A partir de la j’ai arrêter d’en savoir davantage pour avoir la surprise totale en y jouant. Je pense l’acheter en 2014 quand il sera a un prix raisonnable en démat’ sur le XBL. Par prix raisonnable je veux dire 40€ au maximum. Jamais j’achèterais un jeu a un tarif plus élevé.

    Je pense aussi que les joueurs sont trop informé, et que du coup il n’y a plus de surprise une fois la manette (ou le clavier) en main quand on joue devant son écran. Selon moi suivre l’actu d’un jeu (quel qu’il soit) tout le long de son développement est néfaste pour le joueur, par néfaste je veux dire qu’on connait le jeu avant d’y joué, il n’y a donc plus ce petit quelque chose en plus qui faisait qu’on attendait tel ou tel jeu de pied ferme.

    Le marketing est omniprésent sur les sites pro, il n’y a que ça désormais et ça en est d’une tristesse… Vaut mieux venir sur ionik.fr (et autre sites du genre mais j’en connais pas des masses) plutôt que sur un Gamekult, JeuxActu, Gameblog ou autre, au moins ici il n’y a pas trop de bruits, pas de trolls, mais ça respire la passion, et ça, c’est le principal (selon les critères que je me fait de ce média).

  4. Eisen

    * Far Cry 4 en 2015 pas 2014.

  5. Quand on voit que l’argent dépensé pour une promo est supérieur au PIB de certains pays, ça me fait quelque chose. Je comprend qu’il faille vendre les galettes de jeu mais quand même !! Les seuls jeux qui me donnent envie de jouer sont en attente dans ma bibliothèque steam ou dans mes archives PC… Pas besoin de plus quoique Rocksmith me tente bien !

  6. Eisen,

    C’est si joliment dit sur la dernière partie…. ;-).
    Sinon très bonne analyse et d’ailleurs j’y vois un aspect à travaillé pour une prochaine chronique (merci).

  7. Eisen

    Salut a vous deux,

    Je comprend ta pensé Bogman, je me souviens d’ailleurs qu’a une certaine époque Google avait voulu racheté la Grèce, bon ça n’a rien a voir mais le principe est le même.

    Alyxlancien : Si j’ai pu t’inspriré pour une chronique j’en suis ravi, et vivement que je la lise d’ailleurs ^^

  8. Vous savez bien que je n’ai que du Nintendo, et du coup les AAA ne m’intéressent pas énormément.
    En tout cas, j’apprécie de plus en plus les jeux indés depuis quelques temps, des mécaniques simples, des prix abordables, et bien souvent des histoires avec du fond. Limbo, c’est magique, To the moon, aussi. Récemment j’ai joué à Puddle, qui mine de rien raconte une histoire, à Child of Light (oui c’est Ubi, mais là c’est bien), ou à Shovel Knight, et j’en passe un paquet (Gunman Clive, Trine1&2, etc…). Et j’ai testé The Escape Plan chez un ami sur PS4, et c’était bien sympa également.

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