Jeux vidéo: « Des suites, des suites et de l’ennui, de l’ennui…… » .

« Des suites, des suites et de l’ennui, de l’ennui…… » .

Encore? :

Le marché du jeu vidéo c’est irrémédiablement adapté comme les autres marchés tel que par exemple le cinéma. Dans une perception globale ou le but est d’ancrer une franchise dans la tête des consommateurs que nous sommes.

La stratégie étant de fidéliser un maximum de joueurs pour qu’ils restent futurs acheteurs des prochaines suites, Et ainsi ne pas les laisser partir ailleurs.

Les efforts qui sont fournis sont parfois dantesque! A l’image du marketing fou d’un Destiny 2.

Celui-ci par exemple démarre en terme de vente bien en dessous du 1er du nom. Des commentaires parlent déjà de « lassitude », ce qui est assez nouveau à propos des réactions de la « GamersSphère ».

Un jeu comme THE EVIL WITHIN 2 s’imposait-il vraiment? Ou Bethesda Softworks n’avait-il plus d’idées? Lui qui avait été assez critiqué à propos de soucis technique et d’une histoire plutôt creuse. Ce qui d’ailleurs n’en avait pas fait un si mauvais jeu (nuance).

Stars Wars Battlefront 2

Lui n’échappe pas à la règle de la suite et malgré les reproches faits sur la première mouture de cette franchise mythique.

Notons Red Dead Redemption 2, Mass Effect Andromeda ou le « transfuge » Prey.

Et d’autres suites qui tentent de perdurer sous le signe de la franchise incontournable. Mais tous le monde ne s’appelle pas « Fifa » ou « Call of Duty« .

Titanfall 2 en faisant directement les frais commercialement!

 Ou est l’originalité alors? :

Elle se situe soit dans un jeu totalement repensé pour ce qui est d’une suite ou alors soit bien souvent chez les « indés », voir des éditeurs de moyen importance. Tout dépend comment s’oriente le marché. Mais tel que l’on perçoit actuellement les tendances, le tout semble être à la globalisation et à la franchise unique.

Il reste « la perle » qui est rarement un AAA ou alors comme avec des exceptions tel que le studio Rockstar et ces GTA, sans oublier son Red Dead Redemption qui passe à une suite directe pour 2018. La différence est que ce studio met des années avant de sortir un jeu (entre 3 et 4 ans).

Il ne s’agit pas de dire qu’une suite est inutile (quoique pour certaines…), mais l’exemple de la rentrée à la fin de l’année 2017 semble être marquée par un manque d’originalité.

Les Éditeurs et studios ont besoin de renflouer leurs investissements et il faut savoir que les suites sont souvent basées sur les mêmes moteurs graphiques et routines.

Il y a une forme d’économie à concevoir un jeu qui a déjà été architecturé par les mêmes systèmes , voir les mêmes équipes. On ne s’embarrasse pas d’originalité dans ce cas puisque l’on utilise le même univers. Seul le « gameplay » et l’environnement graphique peuvent changer (pas obligatoirement).

Dans ce cas on se creuse moins les méninges et ce à moindre coût, tout « bénef »!

Faire preuve d’originalité dans son choix? :

Pas simple me direz-vous, mais il faut un moment s’ouvrir à d’autres horizons pour éviter que le marché se fige dans d’interminables suites. Dans ce cas il faut « bousculer » le marché, même ci-celui-ci s’intoxique de lui même.

En 2016 le JV bat son record historique de 2008, en atteignant 3,46 milliards d’euros entre les ventes de matériel (consoles, PC gaming, accessoires) et de jeux, selon les chiffres dévoilés par le Syndicat des éditeurs de logiciel de loisirs (Sell).

C’est énorme mais cela est en parallèle avec le système de la franchise que l’on tente d’imposer au marché. Ainsi que la répétition des « transfuges », des Remasters et autres « repompages du même acabit. L’exception étant Steam mais qui est victime de son propre système par l’accumulation de jeux dans sa boutique.
Au point ou on ne perçoit pas l’originalité du fait que beaucoup de studios semblent se « repomper ». On le voit avec les « rogues Like », les jeux de survie, « Minecraft-Like » et j’en passe… .
Bref, difficile d’y voir clair entre les « gros » et les « petits ».
On fait comment?
Dans cet ennui du (si bien-sur on semble « étouffer ») à l’abondance sans réelle créativité, le but est de se poser un peu. Revenir sur des bases classiques et chercher le « St Graal » parmi la foison de softs. Et surtout observer la ou les tendances. Il est parfois conseillé d’attendre et de suivre le développement d’un jeu sans être victime de la « hype » non plus.
Pour cela ayons les idées clairs et surtout une vision ouverte à toutes les tendances du jeu vidéo…. Il y a du choix, non?
Sommes-nous atteint d’un manque de recherche d’originalité?
Tout dépend de « l’expérience » vidéoludique que l’on acquière et il faut voir aussi dans ce cas les tranches d’ages pour en tirer les conclusions.
Il y a le marché dominant avec son marketing agressif et la marché dit « alternatif »(Indé). Ceux-ci ont une influence ou non sur nos choix futurs.
Vous pouvez penser que vous contrôlez la situation, mais il n’en n’ai rien! Les catégories de jeux et le compartimentage commercial qui en découle vous oriente obligatoirement.
C’est aussi une question de goût, mais il suffit de voir que si vous avez passé un bon moment sur un Destiny avec vos amis qu’aussitôt vous allez reprendre une deuxième mouture pour en tirer le même amusement en online.
C’est l’effet « Fifa-Call-Of » (je n’ai pas trouvé mieux).
Des millions de joueurs critiques les franchises mais achètent le produit pour retrouver leurs amis sur les suites.
Et dans le cas contraire c’est l’isolement qui vous guette.
Tout est au « multi » ou à la « coop », les jeux dit « solo » existent mais sont nettement plus confidentiel. Dans ce cas de figure on retrouve les tranches d’ages que je cite.
Un joueur plus « vieux » aura une vision plus « large » de son environnement (Ce qui n’est pas obligatoire non plus) avec une approche plus curieuse et détaillé sur une sortie futur (AAA à indé).
Un joueur plus jeune lui est pris dans la jungle du marketing et de la franchise absolu.
Pour anecdote un joueur sur un stream m’écrivait ; Qu’un « Ori and the Blind Forest » est très étrange comme jeu ».
Alors que pourtant il reste un classique dans sa mécanique de gameplay avec un univers poétique que l’on a déjà vu ou côtoyé dans un autre jeu.
D’où la limitation à la curiosité et il faut alors chercher pour trouver des choses originales.
Et aujourd’hui, même avec la supra information qui conditionne notre vie nous ne cherchons pas ou peu (un paradoxe).
Du moins ceci concerne les nouvelles générations en particulier (La vitesse de l’information et de l’acquisition est prédominante parmi cette génération).
A nous de leur donner la lanterne, sinon ils se prendront un mur….non créatif..
« L’Ancien »

 

 

 

alyxlancien

"l'ancien". Ancien pour plus de 35 ans de passion vidéo ludique. Regard et analyse des contextes environnementaux lié au monde jeu vidéo. Joueurs, testeurs et chroniqueur indépendant. "Le jeu vidéo est art ludique, c'est une liberté totale de penser et de créativité qui mène à l’expansion de la libre expression artistique. Il n'engendre pas d'enfermement, mais une ouverture sur l'imaginaire collectif. En quelque sorte, c'est une porte vers notre propre liberté individuelle." A."l'ancien"

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