Nintendo
« Stop ?…Ou encore ? »
Elle est la firme la plus marquante de l’histoire du jeu vidéo et sûrement celle qui a su tout au long de son histoire utilisé des symboles avec un brio sans égale.
Mais aujourd’hui la firme Japonaise a-t-elle encore les moyens de changer de forme pour s’adapter au marché de plus en plus agressif et polymorphe ?
Si on analyse un peu l’histoire de cette firme mythique on se rend compte que Nintendo à toujours su rebondir en proposant des nouveautés technologique avec le bras armé de ces figures et personnages tout aussi mythique.
La recette du succès s’épuise t-elle ? :
Il est temps de faire preuve de réalisme malgré l’attachement de certaines générations à la marque du plombier.
Nintendo n’a jamais connu une telle période de doute et ce malgré le projet « NX » don nous reviendrons un peu plus loin.
Nintendo avec sa stratégie si confuse en communication (concernant sa console WII U) et la multiple utilisation de ces grandes licence pour sauver l’échec industriel de sa machine n’a-t-il pas été jusqu’au bout de ces ressources ?
On se souviens de ces médias du jeu vidéo et même des spécialistes en économie de marché qui dans des éditoriaux se posaient quelques questions (en 2014) telles que ; « Mario va-t-il sauvé Nintendo ? » ou « Zelda à la rescousse! ».
La problématique se situe dans le renouvellement des habituelles licence et malgré qu’elles soient définitivement ancré dans l’inconscient collectif, le marché et l’apport de nouveaux joueurs « très volatile » ne garantie même plus une sécurité dans le temps.
Les mentalités ont changé, c’est-à-dire que les jeunes générations n’hésitent plus à changer de machine pour jouer à autre chose (Comme le marché du Mobile).
Le « Fanboyisme » d’une marque et son cortège réactionnaire est en train d’être digéré lentement par de nouvelles tendances très Européennes et Nord-Américaines.
Un peu de chiffre :
Nintendo a du également revoir à la baisse ses attentes en terme de revenu d’exploitation et de revenu net. De 401 millions d’euros environ, le premier est désormais prévu à 265 millions d’euros tandis que le revenu net prévisionnel est passé de 55 à 25 milliards de yens c’est à dire la moitié !(Figaro Économie).
Les résultats net chutent de 20% par an selon le Financial Times (2015) et ce malgré une constante du à la vente des titres phares et l’attente des prochaines grande licence.
Se n’est pas la « technologie Nintendo » qui perfuse la firme actuellement mais les jeux centraux.
Et avec la stratégie des Amiibo Nintendo renforce certains positionnement à moindre cout. Cette idée des figurines « interactive » qui lui permet de sortir la tête l’eau et visé un très jeune public.
Nintendo a de la réserve certes, mais celle-ci n’est pas inépuisable et cela est d’ailleurs valable pour tous le monde.
Notons aussi la baisse des ventes de la Nintendo DS qui est en dessous des prévisions de la firme concernant la publication du dernier exercice (Challenge).
shibuya et la fermeture des salles d’arcade
La créativité Japonaise en perte de vitesse : Les raisons
A l’image du quartier de shibuya qui a perdu de sa superbe ou au résultat de l’extinction de ces fameuses salle d’arcade (Une tragédie économique).
Les Japonais se sont tourné vers des supports dits « nomade » et le Smartphone a pris la place des consoles de salons.
La production proprement japonaise est maintenant axée sur des titres phares aux innombrables suites ou alors culturellement « très Japonais » (Sorte d’OVNIs Vidéoludique).
Le mobile, marché dominant du jeu vidéo au Japon
Rien de bien original quand on revoie un jeu de type « J.RPG » (pourtant bon) ou de type « Baston » pour la énième fois mais avec des personnages différents.
Les créateurs Japonais se sont aussi « Européanisés » et cela a commencé par une série telle que Résident Evil de Capcom qui tire toute son essence créative de la pop culture Nord Américaine/Européenne.
C’est-à-dire qu’il y a déjà bien longtemps que « la conversion culturelle » c’est faite.
Depuis l’avènement des machines dite « Next-Gen », tous cela c’est amplifié et il faut aussi compté avec le marché des jeux dit « indépendant » don l’actuel force est de proposer de l’originalité.
Un marché « indé » que les Japonais ne comprennent même pas !
Ce marché en pleine expansion étant très Européen et Nord-américain… quoiqu’on en dise !
Et Nintendo dans tous cela ? :
Nintendo joue son va-tout avec la promesse d’une nouvelle console qui semble « très Japonaise » dans son concept, ancrée dans l’actuelle tendance de ce pays, c’est-à-dire la mobilité du support.
Avec la NX, Nintendo doit se réapproprié les joueurs perdu qui s’en sont allés vers les deux mastodonte actuel du jeu vidéo, mais aussi vers le mobile.
Sony est Japonais certes, mais a abandonné proprement « LE Jeu » Japonais » et sa culture depuis fort longtemps. Microsoft quand à lui reste fidèle à son concept Nord-américain tout en ouvrant les portes aux « indépendants ».
Sociologie de la marque :
Le positionnement sociologique des joueurs est intéressant concernant l’image de Nintendo.
Ils sont ancrés fidèlement dans la marque tout en refusant catégoriquement que celle-ci disparaisse un jour.
Je vois déjà les réactions épidermiques concernant mon article de la part de ces mêmes aficionados à la marque au plombier.
Sauf que quand on fait le tour de la question, tous les joueurs défendent Nintendo, mais plus de la moitié n’ont même pas une console WII U chez eux.
Dans le cas le plus dramatique, la console DS appartient au « petit frère » ou à la « petite sœur » et cette console semble souvent rester au fond d’un tiroir ou sur une étagère pendant que l’on regarde « le grand frère » jouer sur la Xbox One ou la PS4 voir sur un « PC Gamer ».
Hypocrisie ? Non ! :
Disons que quand on analyse une réaction collective telle que celle de l’E3 2014 en criant haut et fort que ; « … la conférence « On-line » de Nintendo est la meilleure… » tout en allant le lendemain acheter une Xbox ou une PS4 il y a des raisons.
Nintendo fait partie des joueurs même s’ils ne « consomment » pas la marque.
Une sorte de « tatoutage » symbolique que pour rien au monde on ne verrait disparaître.
Sauf que le marché ne fonctionne pas comme cela et Nintendo est en train d’en faire les frais. Et combien même un prochain Zelda va sûrement sauvé les apparences,
La prise de risque concernant la prochaine console « Nomade » de Nintendo est l’ultime espoir pour que le « Super Plombier » revienne en force.
Dans ce contexte il faudra rassuré les éditeurs, les studios et pour finir les joueurs !
Et nous savons que c’est un cercle vicieux. La WII U en est une victime puisque pour qu’un éditeur puisse proposé des nouveautés, il faut qu’il soit rassuré par les ventes de la console.
Et pour que la console puisse se vendre il faut des jeux !
Et pas obligatoirement une énième adaptation puisque la demande d’originalité est constante (Merci aux indés pour la saturation du marché).
Nintendo devra aussi améliorer sa communication.
On se souviens de celle désastreuse de la WII U dont on ne comprenait même pas l’utilisation !
Un comble pour cette marque si pourtant ancrée dans le symbole du jeu en famille.
Avec EA Nintendo répliquerat-t-il?
Le plombier fait comme les autres et rentre dans les rangs :
Avec une relation étroite avec Koei Tecmo et probablement Square Enix pour la franchise Dragon Quest, Nintendo miserait sur Electronic Arts pour élargir son catalogue de jeu.
Hé oui ! Nintendo se range dans les rangs en faisant comme les autres !
La stratégie serait judicieuse pour Nintendo tant EA est une machine à succès, une machine qui lui a d’ailleurs fait faux bond pour la Wii U.
Une source (Nintendo Life) stipule que les deux grands acteurs du jeu vidéo deviendraient des partenaires pour la Nintendo NX.
L’enjeu majeur de leur partenariat consisterait à remettre les grandes franchises sportives d’Electronic Arts sur la prochaine console. On pourrait donc s’attendre à la naissance d’un nouveau FIFA sur la NX, ce qui lui garantirait de grandes chances de se vendre et de donner une image plus « ouverte ».
Il semble par contre que certains studios grognent pour la simple et bonne raison que Nintendo n’a envoyée aucun kit de développement pour l’instant (???).
Quand on sait le temps qu’il faut pour faire un jeu et qui plus es sur un nouveau support, c’est inquiétant !
Pour Finir sur une note positive :
Nintendo fait parti de l’histoire et même bien plus que Sega.
Au risque que la firme se perde dans une erreur de stratégie ou soit victime d’un « crash » industriel, celle-ci à toujours plus d’un tour dans son sac.
En effet, un positionnement comme Sega verrait la firme se transformé en Editeur/Studio très puissant (Bien au delà d’un Activision ou d’un Ubisoft).
Imaginons les célèbres franchises sur tous supports technologiques existants.
Certains, c’est-à-dire des millions de joueurs ne diraient pas non !
Au pire la firme au plombier aura définitivement démocratisé le jeu vidéo en famille et aura en plus propulsé se loisir vidéoludique au rang de leader mondial des médias interactifs.
Alors ? Nintendo !… « Stop ?…Ou encore ? ».
A. « L’ancien »
Note et mise à jours :
Il ne s’agit que d’une prospective et en aucun cas une réponse juste.
Néanmoins j’y ai inclus une approche sociologique du marché et des joueurs,
Tout en proposant le dernier exercice financier de la firme (synthétisé), en Attendant les dernières publications au Printemps de cette année.
MAJ: Les très récente infos (ou rumeurs) provenant du Japon est que Nintendo semble s’approcher de plus en plus vers le marché des mobiles ainsi que de la télévision ( ?).
Autre: Nintendo se lance dans le Free-to-play pourtant très Européens avec un laboratoire dédié uniquement à cela. Se diversifier pour prendre place sur plusieurs marché tout en axant (peut-être) sa futur console vers ce type de procéder économique.
Refs: Challenge/Financial Times/Le figaro Économie et le site Gamer-Network.fr
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