Ori and the blind forest
« Ouvrons le livre pixelisé »:
Je reviens après une petite pause bien méritée sur notre sujet favori et surtout suite à la sortie du jeu « Ori and the blind forest » que j’attendais depuis l’aube de l’humanité ! (oui oui)
Il est sans nul doute possible que nous ayons pu traverser un période en demi teinte concernant les jeux de qualité sur Consoles et PC.
Mais l’année 2015 commence sérieusement à montrer ces dents et c’est tant mieux pour nous !
« Ori The blind forest » s’inscrit dans une « confirmation» que les studios dits « indé » sont capables de rivaliser avec les « Majors company » et même de les surpassés allègrement !
Moon Studios signe ici le chef d’œuvre attendu et les prémices du trailers de l’année dernière nous laissais auguré déjà du tout bon et surtout pas de « flan » !
« Flan » don d’ailleurs nous avons été les premières victimes sur certaines sorties.
« Ori » nous entraîne dans une ode à la poésie et à la douceur tout en nous forçant à la dextérité d’accomplir des épreuves surmontables (non sans mal).
Il se regarde comme un livre ouvert sur nous même, sur cette image d’émerveillement souvent lié à l’enfance.
En parallèle, « un Gamer » chroniqueur d’un autre site me reprochait de penser qu’un jeu vidéo (pour lui) n’est pas la pour faire une analyse ou ressentir des liens de l’enfance.
Je lui répondrais que justement l’émerveillement et la découverte de quelque chose que l’on suppose imaginaire sont liés à l’enfance et s’inscrit tout simplement aussi au jeu vidéo.
Un peu comme les cadeaux sous le sapin.
Et Ori EST justement ce cadeau parce qu’au fil de cette aventure passionnelle, il nous entraîne très loin.
Aussi avec des musiques somptueuses vers cet imaginaire au fil de ces chapitres.
Le dixième art :
« Ori » est une sorte de fresque ou Moon studios propose un travail exceptionnel sur les couleurs et les dégradés dont certains ne sont même jamais vus à l’écran.
On parlera de « pseudo 3D » ou de d’ une « 2D et demie ».
En fait le travail de champ est superbe et oscille entre avant plan en mouvement et arrière plan « vivant ».
C’est à dire que tout bouge à l’écran, ce qui change la donne concernant les jeux de plateformes.
Par exemple vous vous apercevez qu’une créature passe devant votre personnage en vu d’avant plan.
Ce qui est surprenant parfois je dois l’avouer.
Un peu comme un tableau de maître on s’arrête, on regarde et c’est la force de ce jeu qui réside d’une part dans la définition du monde qu’il propose et d’autre part dans cette profondeur de couleurs qui parfois peu être « excessive » (mais pas gênante).
L’aventure humaine….se pixellise:
C’est dans son histoire « d’attachement » à l’autre et d’espoir que l’on « vie » ce jeu.
Une sorte de référence que l’on peu trouvé dans certaines littératures ou au cinéma, et il est vrai qu’ « Ori » s’inspire de cela.
En particulier dans la direction artistique mêlant avec équilibre Musique/histoire et univers.
Avec une jouabilité frisant la perfection, on affronte nombre d’épreuves non linéaire parce qu’elles sont toutes rattaché à cette histoire magique au fils de divers événements.
De plateforme en plateforme et face à des créatures très originales, la difficulté est parfois corsé, d’où cet aspect « Die and Retry » assez présent.
Cela n’entache pas la mécanique de jouabilité du soft de Moon Studios.
A noter le système d’amélioration des compétences qui vous demandera des efforts et de l’observation pour acquérir de nombreux pouvoirs.
« Ori soit qui bien y pense…. »:
Pour finir « Ori » est le jeu qu’il faut avoir si l’on souhaite une plongé étonnante, nouvelle dans ce soft à références.
Des références que l’on peu trouver dans un « Dust and Elysian Tail » ou un injustement critiquer « Child of Light », d’où la musique d’ailleurs me semble légèrement inspiré.
Entre il est assez étonnant de trouvé des thèmes très proche du groupe anglais « In the Nursery » qui d’ailleurs travaille avec le cinéma et le monde du jeu vidéo.
C’est en fait une sorte de mixte, mais qui apporte de l’originalité en plus et malgré quelques défauts mineurs comme « des lagues » (ralentissement), des profondeurs de champs parfois « volumineux » comparé à la taille de notre « héro » personnage.
« Ori and tne blind forest » tiens ces promesses, des promesses tenues par un studio indépendant qui nous propose une véritable aventure ou chaque amoureux du jeu vidéo ne peut qu’avoir envie de vivre avec la passion de l’imaginaire…lié à l’enfance.
Chapeau bas Moon Studios !
« L’ancien »
Note : 19,90E sur le Xbox live, c’est donné vu la taille du jeu ainsi que ça qualité !
Pour être franc, ton article met en lumière un jeu qui n’est pas mis en valeur ailleurs.
Ça m’intrigue et attire mon attention ton Ori.
Je viens de finir Brothers et en 2014 j’avais bouclé Child of light et je dois dire que le retour virtuel à l’enfance est bienvenu . je comprend donc ton attachement à Ori.
Je le note dans ma liste de jeux « à suivre ».
Par contre, quel est la petite histoire dans le jeu ?
Je connais peu de gens qui n’ont pas aimé Ori…