Jeux vidéo, entre poésie, empathie et effroi.
Quand le jeu vidéo provoque « l’émotion interactive ».
« Child of Light » , un pur moment de chef d’œuvre du jeu vidéo !
Entre poésie et histoire liées aux contes pour enfants, ce jeu s’inscrit dans une élévation émotionnelle rarement atteinte.
Le jeu se déroule dans un univers graphique qui nous rappelles les images des livres d’école racontant des histoires en cours de lecture.
Il nous plonge avec une musique sublime, épique et prenante dans un monde lié à l’imaginaire de l’enfance.
Magnifique en tout points, « Child of light » nous fait ressentir l’empathie pour les personnages (surtout pour la petite fille) avec un brio sans égal.
Au delà de ce que l’on pourrait dire ou critiquer sur l’univers vidéoludique, il existe des jeux où les émotions et la poésie sont transcendé tout en agissant sur nous comme si on s’évadait en lisant un bon livre.
Par exemple, prochainement « Ori the blind forest » (XB One) fera parti de cette catégorie, « Rime » (PS4), ou « Inside » par les créateurs de « Limbo » aussi.
Plus anciens : « Journey » (PS3), « Ōkami » (PS2/PS3/Wii), « Limbo » (XB 360/PS3/PC), « Rain » (PS4), « Flowers » (PS3) ou « Dust an elysian tail » (XB 360/PC), qui a inspiré graphiquement le prochain Ori, ont marqué cette approche différente du jeu vidéo. Il faut les découvrir ou les redécouvrir pour connaître cet autre aspect de notre loisir numérique préféré.
« L’empathie ou vivre avec les personnages »
« The last of us » (PS3/PS4) marquera grâce à sa jeune héroïne et franchira le palier émotionnel recherché. L’histoire interactive « Beyond : Two Souls » et son héroïne joué par l’actrice Ellen Page transcendent une relation entre le jeu et le joueur.
Ces aspects vidéoludiques sont sans conteste une nouveauté, du moins les développeurs s’intéressent de plus en plus à cette approche très humaine par exemple très présente dans la série « Walking dead » Telltale games. Une approche qui d’ailleurs avait été souligné par les non moins modestes réalisateurs George Lucas et Steven Spielberg lors d’une conférence donné pour des étudiants en cinéma. Celle-ci avait soulevé des questions sur l’évolution du jeu vidéo et son approche de plus en plus cinématographique.
« Effroi, la peur n’évite pas de jouer »
Si on reprend tout ce qui a été fait, on pourrait bien cité les grands classiques du survival horror comme « Sillent Hill », « Résident Evil », « Alone in the dark », « Amnesia », et j’en oublie. Ces productions se sont orienté sur l’épouvante en nous faisant éprouver des sensations que l’on rejettent, mais qui nous attirent tout autant depuis l’enfance. On recherche donc ce sentiment d’effroi et les développeurs l’ont compris bien assez tôt. Les objectifs aujourd’hui aussi bien ingame que pour les développeurs sont très caractéristiques d’un travail sur la psychologie humaine. L’exemple est donné très récemment par « P.T. » (teaser interactif disponible sur PS4 de « Sillent Hills ») qui prouve que le cinéma transfert de plus en plus l’ensemble de ses données (donc son émotion aussi) au monde du jeu vidéo. Hideo Kojima ainsi que le réalisateur Guillermo Del Toro faisant parti du projet le prouve.
Les productions comme « Outlast » (consoles et PC) jouent sur des paramètres psychologiques (stress, paranoïa, claustrophobie) tout en gardant un aspect gore cher au cinéma bis.
Le jeu vidéo n’est pas ou n’est plus justement un loisir linéaire et figé où les buts sont uniquement le challenge (finir le jeu, scoring, challenges ou autres). Il incorpore aujourd’hui arts et psychologie en même temps, ce qui prouve que cette industrie est sans limite dans l’imagination qui en découle. Une grande puissance créative est présente au fil de son évolution, pour peu que les éditeurs produisent un travail inventif et pas répétitif.
Les studios dit indépendants l’on peut être actuellement mieux compris que les gros éditeurs.
Jouons et … éprouvons !
beau thème que ton sujet !!
pour commencer, je suis passé par l’aventure Child of Light et c’est vrai que l’on s’accroche aux perso, on voit Aurora évoluer (grandir), on profite à fond des spécificités de chaque perso.
une jolie parenthèse dans le JV boosté à la testostérone.
L’empathie sert aussi à masquer des lacunes, sauf dans les jeux de qualité.
oh Clementine !!!
L’effroi je ne l’ais pas connu avec le jeu que j’ai fini ce week end: Afterfall: insanity.
jeu sympas qui se fini surtout pour réussir à chopper des succès sois-disant faciles a acquérir.
la poésie, l’empathie et l’effroi, je l’ais encore vécu à mon dernier coop sur Borderlands 2.
la poésie: quand on vois une sirène prendre des positions bizarres et pousser des petits cris (hein Ryuka ?!)
l’empathie: quand on zigouille des vilains pas beaux pour laisser certains faire leur marché (hein Geralt ?!)
l’effroi: quand on voit nos compères baver devant des posters de Moxxie ! (je ne nomme personne)
Bogman,
Merci 😉 et réponse très marrante 🙂
Pour revenir sur child of light, j’ai commencé le jeu avec plein d’à priori et j’ai adopté les combats au tour par tour assez tactiques. Bonne expérience.
Bogman,
Moi c’est surtout l’univers graphique et la profondeur des personnages sans oublier la musique. Moins la mécanique répétitive des combats, mais cette liberté de mouvement dans les airs de l’héroïne. En ce qui concerne les aprioris je n’en ai plus maintenant, je test ;-).
J’adore ces jeux, ça prouve que le jeu vidéo n’est pas qu’un simple divertissement comme on peut entendre certaines fois, mais qu’il fait bien partie de la culture au même titre que la peinture, la musique ou la poésie.
Child of Light, je l’ai démarré il y a quelques semaines, fraîchement acheté sur WiiU grâce à une promo. Et même si je n’y ai pas encore joué beaucoup, j’adhère totalement !!!
Dans tous ceux que tu as cité, je me suis également fort attaché à Limbo, très court, mais très bon ! Vivement une suite !!!
Okami, je le recherche sur Wii pour pouvoir y toucher^^.
L’empathie envers les personnages, il faut que se soit bien fait, dans Walking Dead de Telltale, c’est vraiment énorme ce qu’ils ont fait !! J’ai bouffé les 5 épisodes à la suite, quasiment. On jouait à deux avec un ami, chacun sur son PC et chacun son histoire, c’était quelque chose 😉
Tout ce qui est jeu d’horreur et survival, c’est pas trop mon truc, même si il m’est arrivé de flipper ou de sursauter certaines fois quand même (Resident Evil 4, ZombiU, Walking Dead).
En tout cas c’est un super article 😉 J’espère qu’il y en aura d’autres, et que ça va permettre d’attirer un peu plus de monde sur ionik.fr =)
Neves,
Merci beaucoup , je continu, et une chaine youtube se prépare (petite exclu) dans le même registre « indépendant » .
voila : https://www.youtube.com/channel/UCRsO4yNFJVvfI4aRjNikVug
Journey, Okami, Limbo, Dust an elysian tail etc… c’est pour ce genre de jeux que j’aime le jeu vidéo, et vu qu’il n’y a que les blockbusters qui marche désormais ça explique surement pourquoi je joue beaucoup moins qu’avant.
Suffit de voir les sites de JV actuel qui sont tous plus mauvais les uns que les autres et qui parle juste de Walking Dead pour ce donner un style auprès « des gamers » par ce que c’est a la mode, ce n’est pas prêt de s’arranger je pense, malheureusement.
Excellent article même si je suis (très) pessimiste en ce qui concerne l’avenir de votre média 🙂
*notre
Eisen, c’est pour ça qu’il faut que l’on mette en avant les jeux que l’on aime sur ces pages, pour partager autre chose.