Les chroniques de l’ancien. Jeux vidéo, grand Médias et Gamers

mario_big

Les chroniques de  l’ancien »

Jeux vidéo, grand Médias et Gamers:

« chronique d’un divorce consommé »

On ne peut s’empêcher de réagir suites aux récentes déclarations de personnalités connues de la part de médias dit « classique » concernant leur vision sur l’univers de jeu vidéo, ainsi que celle sur les « gamers ».

Comme on ne peu pas s’empêcher de faire le tour de la question concernant l’attitude de la « communauté » des joueurs de jeux vidéo.

Ces deux analyses étant raccord quoi qu’on en dise, la chronique sera en quelque sorte faite de deux parties.

1-Le divorce et la consommation :

« L’affaire le grand journal » aura sans nul démontré encore une fois l’image que véhicule le jeu vidéo dans l’univers « mainstream ».
Antoine De Caunes animateurs bien connu aura d’ailleurs fait les frais d’un travail bâclé d’une chroniqueuse concernant une vision présentée plutôt tronquée du jeu vidéo et de sa communauté.

Ternissant du coup l’image d’une émission déjà en recherche d’audimat et affectant une communauté agissant comme un véritable lobby ! (Nous y reviendrons en seconde partie).

Au delà de cette polémique, on se rend compte que le média classique n’a pas évolué avec cette communauté et sa technologie qui pourtant n’est pas nouvelle.
Rappelons-nous que le jeu vidéo a quelques années derrière lui et que cette communauté a vieillit avec (du moins pour une partie).

On peu noté une sorte d’attitude rétrograde ou qui semble faire en sorte de ne pas comprendre se qu’est devenu le jeu vidéo aujourd’hui.
La toute récente « affaire Nagui/Manaudou » sur France Inter ou celle d’une dernière déclaration du président de parti socialiste comme, je cite ; « PS ne veut pas dire PlayStation , il ne s’agis pas de descendre le maximum de socialistes en moins de temps possible ».

Un peu comme-ci joué c’était tué systématiquement pour ce qui concerne cette dernière !

Cela démontre à elle seule l’existence d’une vision étriquée ou incomprise parmi un pourcentage de personnalités médiatique, alors que ce loisir devenu aujourd’hui média est ancré dans notre société dans son ensemble.

Le jeu vidéo est donc encore associé à l’enfermement, la violence avec l’image d’un refus social.
Une sorte de microcosme ou gravitent des gens vivant dans une sorte de « matrice » qui ne comprendraient rien à la société qui nous entoure !

Étonnant ! Puisque quand la firme Nintendo démocratise le jeu vidéo an prônant une philosophie dite « familiale » avec sa console WII ou Nintendo DS à grand renfort de marketing.
Et qui inscrit le jeu vidéo parmi toutes les générations, on se dit que les mentalités ont évolué.

Et que « Papy et Mamie » joue au jeu vidéo ainsi que le cadre supérieur ou notre patron…etc. bref, l’ensemble de la société qu’elle que soit la couche sociale ou l’age.

Et bien en fait non, malgré un marché économique florissant et une position dominante dans le domaine du loisir, le jeu vidéo reste pour « une certaine France » quelque chose que l’on regarde comme un animal curieux.
Pourtant le Jeu « Candy Crush » est bien présent chez bon nombre de possesseurs de smartphone ou tablette appartenant à cette même France si « visionnaire ».
Est-il alors un jeu vidéo, Oui ? Non ?…débat philosophique !

Je ne parlerais pas des joueurs qui restent des « extraterrestres » à leurs yeux ou qui s’inventent une vie virtuelle et qui de surcroît regardent les autres joué au travers des plateformes de streaming.

Pour cette « France » si ouverte, regardé d’ailleurs un « gamer » joué aux jeux vidéo est presque un non-sens, un peu comme-ci on regardai quelqu’un en train de nagé dira -t’on…hum !

La polémique montre une réalité que certains aspects du discours n’ont pas changée, mais cela démontre aussi la puissance d’une communauté qui maîtrise les réseaux sociaux comme nul autre.
Et prouve par la même occasion que certains sites Internet de jeu vidéo ont plus d’influence que d’autres médias classique.
Médias qui eux mêmes doivent enviés le nombre de « clic » à la minute sur ces mêmes pages consacré aux loisirs vidéo ludique!

Dans tous les cas fracture il y a et chacun campe de son coté avec une certaine incompréhension.
On ne peu pas comprendre non plus certaines attitudes de la part de la communauté des joueurs de jeux vidéo qui parfois ont tendance à accentuer cette même fracture par des comportements pour le moins discutable.

2-Le « Gamer » et le bâton :

Si il y a bien une communauté aussi disparate dans l’univers d’un loisir numérique, c’est bien celle des joueurs de jeux vidéo.
Autant qu’elle représente un lobby que l’on ne peu plus discuté de part son existence dans notre société, autant qu’elle est enclin à se diviser et manque surtout d’auto discipline.

On ne peu pas se prévaloir de défendre les intérêts de sa passion si on n’a pas un minimum de connaissance de cette même passion ou du moins de son histoire.
Comme on ne peu se prévaloir de montrer une exemplarité, si soit même on n’agit pas en tant que telle.
Et c’est la ou le bas blesse chez les joueurs actuels de jeux vidéo, en particulier la communauté qui est née avec l’Internet.
L’assez récente charte signée par des éditeurs de jeux vidéo et de studios indépendant sur le comportement à avoir en tant que joueurs n’est pas faite au hasard.
Comme la récente réglementation de la plateforme de streaming Twitch concernant les tenues vestimentaires de demoiselles « gameuse » ou propos enclin à nuire à l’image du jeu vidéo.
Propos que l’on en retrouve trop souvent dans les écrits ou qui résonnent à nos oreilles comme une alerte rien qu’à les entendre.

Machisme, racisme, insultes divers, propos mal placés et j’en passe.
Un peu comme-ci ce domaine pouvait servir d’exutoire personnel autre que le comportement que l’on a habituellement en société.
Mais ne parlons t’on pas de société justement ? Le jeu vidéo n’est-il pas entré dans notre société ?

Alors pourquoi les joueurs de jeu vidéo n’appliqueraient ils pas un comportement égale à celui qu’ils ont en dehors de leur passion commune ?
Ce que le joueur actuel ne comprend pas, c’est qu’il s’agit de société et de média.
Nous n’avons plus à faire aux « hardcore gamers » des années 1990 se regroupant en petite communauté.

Aujourd’hui il y a les « casuals gamers » (ou joueurs aléatoire), les « techniciens », les « anciens », « les retro-gamers » de jeunes enfants…etc. comme je le précisait dans la première partie, toutes les couches de la société.

Il y a aussi un taux d’agressivité remarqué à propos des comportements dans les forums, pages de réseaux sociaux et plateforme de streaming.
Ou un comportement assez récent que l’on appel « Troll’isme », qui consiste à couper net un débat avec une moquerie et qui n’apporte rien à la discussion, sauf de limité le quotient intellectuel de celui qui en est l’auteur.

Un phénomène récent est aussi présent, ces celui des « Bimbos Gameuse » et qui consiste à streamer ou faire des pages Facebook en tant que soit disant « gameuse » et s’exposé en tenue affriolante.
Un phénomène qui fait passer le simple joueur pour une espèce en voie de détresse sexuelle !
Donc lui donné une image que justement lui il combat lors de propos tenus par des personnalités médiatique concernant le jeu vidéo.

On peu noté que cette communauté est plus enclins à se mobilisé contre des déclarations ahurissante dites par une personnalité pour juger l’univers du jeu vidéo, que de s’unir quand il s’agit de dénoncé des pratiques commerciale discutable utilisés par l’industrie du jeu vidéo, comme par exemple le prix des jeux dématérialisé sur console ou autre. (C’est un autre débat à soulevé).

Une refonte et un débat doivent avoir lieu et c’est parmi les médias du jeu vidéo que le travail de fond doit commencé.
Si le message ou la façon de le transmettre est faussé, voir n’est pas pris en compte, nous irons vers une régression intellectuelle contrairement à la technologie qui elle évolue !

Alors évoluons avec cette technologie…et ce loisir.

« L’ancien »

alyxlancien

"l'ancien". Ancien pour plus de 35 ans de passion vidéo ludique. Regard et analyse des contextes environnementaux lié au monde jeu vidéo. Joueurs, testeurs et chroniqueur indépendant. "Le jeu vidéo est art ludique, c'est une liberté totale de penser et de créativité qui mène à l’expansion de la libre expression artistique. Il n'engendre pas d'enfermement, mais une ouverture sur l'imaginaire collectif. En quelque sorte, c'est une porte vers notre propre liberté individuelle." A."l'ancien"

2 Comments

  1. Beau Pavé César !!
    Une quadragénaire m’a dit un jour que j’étais un grand enfant avec le JV.
    Je lui ai repondu qu’elle etait une jeune mamie avec son tricot.

    Candy crush est aussi cool pour mettre ceux qui critiquent le fait de jouer alors qu’ils ont l’appli sur leurs smartphones, basculent sur leurs PC dès qu’ils n’ont plus de vies…

    Je pense que jouer permet de progresser dans un univers décrit graphiquement alors qu’un livre nous oublige à suivre un scénario dans un univers subjectif.
    Le jv est plus d’un qu’un livre ou qu’un film en theorie.

    J’aimais bien l’époque ou les joueurs étaient minoritaire dans le paysage …

  2. Bogman,

    Disons que cela est sociologique uniquement,
    il y a d’ailleurs un paradoxe et une sacrée question à soulevé, « Le jeu vidéo est l’un des rares domaine ou la technologie évolue alors que les (nouveaux) utilisateurs régressent dans l’analyse qu’ils font de leur utilisation du loisir! , Étonnant? non? .

    Les causes sont multiples, dont deux grandes en priorité, les réseaux sociaux et le Marketing sauvage.
    On ne lis plus…on achète!

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